Pour faire suite à la recommandation formulée dans le cadre de la mise à jour 2020 de la stratégie européenne pour la physique des particules, un mandat a été donné au CERN par ses États membres d’étudier la faisabilité d’un Futur collisionneur circulaire (FCC). Le FCC serait un collisionneur de prochaine génération qui prendrait la suite du LHC une fois que le programme de recherche de celui-ci sera arrivé à son terme, vers 2040.
Pour réaliser un tel collisionneur, des avancées significatives seront nécessaires pour de nombreuses technologies ; une collaboration internationale, réunissant plus de 150 universités, instituts et partenaires industriels du monde entier, examine différentes options. Ces options technologiques seraient regroupées au sein d'une même infrastructure, dans un tunnel souterrain de 91 km qui serait creusé à plus de 150 m de profondeur sous les départements de l’Ain et la Haute-Savoie en France, et le canton de Genève, en Suisse.
L'étude sur le FCC comporte plusieurs axes (scientifique, technique, mais aussi administratif et financier) et suppose d'importantes recherches sur le plan de la faisabilité territoriale. À ce stade, l’étude doit recueillir et compiler des données de nature géographique, géologique et environnementale. À cet effet, une campagne de mesures aura lieu dans notre région de 2023 à 2025.
Si les résultats de l’étude s'avèrent concluants, les États membres du CERN, dont la France et la Suisse, pourraient approuver une étude plus approfondie du projet. Ce processus pourrait entériner les prochaines étapes conduisant à l'approbation finale du projet et au début de la construction après le milieu des années 2030, avec comme première étape un collisionneur électron-positon (FCC-ee) mis en service vers 2045. Une deuxième machine, un collisionneur proton-proton (FCC-hh), construit dans le même tunnel, prolongerait le programme de recherche des années 2070 jusqu’à la fin du siècle.
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